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Clémentine... dix_huit ans !

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     Clémentine  Clémentine Aujourd'hui, c'est ton anniversaire. Tu as dix-huit ans ! C'est important et ça se fête ! Alors ton cher grand-père, ton "papy Lulu", Trop impatient, ne pouvait attendre plus longtemps. Il a vite déployé ses ailes deux jours avant Et pris son envol pour être sûr d'arriver à temps. C'est qu'il ne voulait surtout pas rater ça ! Voir sa petite-fille, sa petite princesse, Revêtir sa plus belle robe pour éblouir le ciel Et danser avec les anges et les astres ! Un ravissement pour ta mamie qui t'avait suivie de près Il y a presque sept ans déjà Et un émerveillement pour les yeux de ton tout petit frère, Parti te retrouver lui aussi il y a six ans. Ce soir, les yeux levés vers le ciel, Nous verrons peut-être trois étoiles Bien serrées les unes contre les autres, Papy Lulu, mamie Nénette, Édouard, En train d'admirer la princesse de leur cœur, Toi Clémentine, esquisser tes petits pas de jeune étoile...

Une rose de glace

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Lundi 6 janvier 2020 Pour toi mon fils !  Une rose (ta fleur préférée) qui s'est ouverte ce matin dans notre jardin malgré le froid.  Une rose givrée mais tellement belle ! J'espère que tu la vois de là-haut ! Marie Morel

Une nouvelle année

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Une nouvelle année Qui commence… sans toi mon fils.  Mais ne t'inquiète pas !  Je l'aborde avec le sourire.  Car j'ai devant moi des centaines de journées Pour penser à toi.  Pour vivre ce qu'il me sera donné de voir,  De connaître, de rencontrer, d'aimer. Mille et une choses à te raconter Lorsque sera venu pour moi le temps de te retrouver. Je tiens ma promesse.  Je vais vivre intensément chaque instant.  Pour toi.  Pour me souvenir de toi.  Pour t'aimer mon fils. N'oublie pas ! Chaque année qui passe me rapproche de toi. Marie Morel

Olivier

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 Un jour... un message Des milliers d'anges ont rejoint le ciel Depuis l'envol du mien un triste matin. Pourtant, je pensais être la seule à pleurer Le terrible manque d'un enfant,  Jusqu'à ce jour où un message est venu m'interpeller, Me bousculer, me réveiller de ma lugubre léthargie. Loin là-bas, sur l'ile où je suis née, Une autre maman hurlait sa douleur. Son jeune garçon venait de déployer ses ailes.  Olivier, beau et plein de vie, tout à coup terrassé ! Alors s'en sont suivis des échanges,  Des mots sur des maux, partagés, Jusqu'à voir au milieu des étoiles nos fils, Ensemble pour explorer leur nouveau monde, Recevoir en même temps nos baisers soufflés. Olivier ! Doux prénom qui désormais Ne quitte plus mes pensées ! Nul besoin de connaître les anges avant leur envol Pour leur faire une place dans notre cœur.  Penser à mon fils Guillaume ne m'empêche pas de penser à toi Olivier ! Essuyer mes larmes ne m'interdit p...

Petit bout de souvenir… Salazie !

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Salazie   Il était une fois,... Guillaume et son pépé ! Petit bout de souvenir de son voyage à la Réunion. Il avait 9 ans. Il racontait, des années plus tard,...   Une rivière qui coulait entre deux montagnes.   Plus il y pensait, plus le souvenir des lieux se précisait dans sa mémoire. L’île de la Réunion ! Un petit village, une maison adossée à même les hauts rochers. Un chemin sur lequel il marchait, sa petite main d’enfant de neuf ans dans une grande main brune, presque noire ; celle de René, son grand-père paternel qui le baladait chaque matin. C’était les vacances, sur l’île qui avait vu naître ses parents. Le long voyage en avion, épuisant certes, mais tellement excitant pour le petit garçon qu’il était ! Et puis l’arrivée sur cette île qu’il ne connaissait qu’aux travers des récits de son papa et de sa maman, lorsqu’ils parlaient de leur enfance. Tout était comme ils avaient dit : l’océan d’un bleu intense, la végétation luxuriante, l...

Où je vais... tu vas !

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Du bonheur plein le cœur

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J'ai du bonheur plein le cœur ce matin.   Tu es venu me rendre visite cette nuit. Dans une banale scène de vie familiale, tu étais là. C'était une veille de rentrée scolaire et tout comme tes sœurs, tu préparais la tienne. Tu étais assis sur ton lit au milieu de livres et cahiers éparpillés. Un stylo à la main, un bloc de papier sur les genoux, tu écrivais une lettre de motivation pour tenter d'intégrer une école de préparation au métier du bâtiment… rien à voir avec celui que tu avais choisi avant que…  Mais peut-être que tu voulais me montrer toutes les ambitions qui pouvaient t'habiter et que j'ignorais ! Je t'ai fait remarquer que tu t'y prenais vraiment tard. Comme autrefois, tu as répondu avec la nonchalance dont tu savais faire preuve : "T'inquiète maman, ça va le faire !" et "C'est bon, je gère !". J'ai écouté ta voix, je t'ai regardé, admiré et je t'ai laissé, assis sur ton lit… pour me ré...