DOULEUR INDICIBLE Biographie Marie MOREL est née à l'île de la Réunion en 1960. Issue d'une famille très modeste, elle quitte l’île en 1977 pour la France. Elle y rencontre son mari, réunionnais également, et ensemble, ils auront trois enfants : un garçon et deux filles. En 1999, elle devient assistante maternelle, un métier qu'elle affectionne particulièrement. Le 11 juin 2004, son fils alors âgé de 21 ans meurt dans un terrible accident de la route. Sa vie s'en trouve à jamais bouleversée. Résumé Beaucoup d'ouvrages parlent de la mort, de la perte d'un être cher, des derniers moments d’une vie, du devenir des proches par la suite. Mais très peu débattent de ce qui se vit entre le moment de l'annonce de la mort et les funérailles. L’auteur a passé quatre jours auprès de son fils décédé. Elle nous parle de son vécu pendant cette période où elle l’a veillé et accompli les démarches administratives nécessaires. Pour que ceux qui ont vécu la même tragédi...
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Ce jour de juin 2004
Ce jour de juin 2004 Tant d'années écoulées depuis le triste jour de ton décès ! La lumière s'était éteinte dans mon cœur ce jour-là, Et je rejetais l'idée qu'elle puisse se rallumer un jour. J'avais perdu tout espoir, figée dans ma douleur, Anesthésiée devant ta jeunesse endormie à jamais. La vie avait perdu tout son sens. Je n'étais plus. Je me souviens de ma colère les jours et les mois suivants. Je résistais. J'étais en vie. Toi, mon enfant, tu n'étais plus ! La terre, malgré mes prières, n'avait jamais cessé de tourner. Le temps n'attendait pas. Il passait. Il a transformé ma colère en tendresse tournée vers le ciel, Ta courte existence en souvenir éternel Et mon cœur en écrin pour te porter et te bercer... indéfiniment ! De longues années sans toi... avec toi ! Car il n'est pas de jours sans que je ne pense à toi. Une silhouette, un geste, un sourire... tu es là. Une caresse du vent, un papillon virevoltant... tu es ...
Confidence à l'enfant
Confid ence à l’enfant Aujourd’hui, tu aurais quarante ans. Un soir, il y a dix-neuf ans, tout s'est figé pour ta maman. Je ne t’ai pas connu et semble te connaître tellement ! À travers son cœur saignant et son regard aimant, Je vois un bel enfant. Un jour, j'ai voulu t’approcher de plus près, Sans pour autant oser le demander. Comme connectées, ta maman me l’a proposé. Au milieu de tes belles roses, tu semblais si léger, À croire que tu nous attendais, À vouloir partager un instant de notre magnifique journée. Sache qu’elle t’a pardonné de l’avoir quittée, Que tu es sans cesse dans ses pensées, Que dans sa poitrine déchirée, tu seras gravé à jamais. Elle avance de peur de tomber. Et ta mort a ouvert tant de portes qu’elle ne soupçonnait. Oh, bel enfant, ton admirable...
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