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Réponse divine

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Réponse divine d'une poétesse à un de mes poèmes publié sur un site de poésie. Je ne sais pas pourquoi certaines choses sont comme elles sont, mais je suis certaine qu’il y a un sens, que nous découvrons parfois par la suite, parfois jamais, mais je pense qu’il faut accueillir la vie. Certaines croyances disent qu’il faut libérer les âmes, ne pas s’y attacher, leur offrir à un moment donné la paix, comme un ultime cadeau.  Je pense que c’est vrai. Il y a comme une paix à offrir et à s’offrir. Je précise que je crois surtout en la Vie, Je crois que nous sommes le Tout, et que le Tout (l’univers) est en chacun de nous. Votre fils est physiquement absent, mais bien présent. Il est en vous, il est vous et le monde est différent parce qu’il a vécu sur terre, c’est une certitude. Le plus beau cadeau, le plus bel hommage, est la légèreté retrouvée, le bonheur de vivre. Je ne sais pas quel est votre quotidien, comment vous vivez malgré l’absence physique de votre fils, j’espère que vous ri...

Ce jour de juin 2004

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Ce jour de juin 2004 Tant d'années écoulées depuis le triste jour de ton décès ! La lumière s'était éteinte dans mon cœur ce jour-là, Et je rejetais l'idée qu'elle puisse se rallumer un jour. J'avais perdu tout espoir, figée dans ma douleur, Anesthésiée devant ta jeunesse endormie à jamais. La vie avait perdu tout son sens. Je n'étais plus.  Je me souviens de ma colère les jours et les mois suivants. Je résistais. J'étais en vie. Toi, mon enfant, tu n'étais plus ! La terre, malgré mes prières, n'avait jamais cessé de tourner.  Le temps n'attendait pas. Il passait. Il a transformé ma colère en tendresse tournée vers le ciel, Ta courte existence en souvenir éternel Et mon cœur en écrin pour te porter et te bercer... indéfiniment !  De longues années sans toi... avec toi ! Car il n'est pas de jours sans que je ne pense à toi. Une silhouette, un geste, un sourire... tu es là. Une caresse du vent, un papillon virevoltant... tu es ...

Dis ! l'as-tu vu ?

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Dis ! l'as-tu vu ?                                                                    Celui qui n'a qu'à ouvrir les bras Pour envelopper l'univers. Cel ui qui brille si fort, Beaucoup plus fort que la lumière. Dis ! l'as-tu entendu ? Celui dont la voix résonne dans l'espace, Avec son écho déferlant en cascade, Emplissant le moindre recoin De son chant divin. Dis ! l'as-tu croisé ? Son regard caressant le ciel et la terre, Effleurant nos humbles âmes, Rieur face à nos joies, Larmoyant sur nos peines. Dis ! l'as-tu rencontré ? Celui qu'on prie, Qu'on implore souvent, Qui nous guide malgré nos doutes. Dis mon fils ! as-tu vu Dieu dans toute sa splendeur ? Marie Morel  

Tu es là

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                  Tu es là                                     Tout ce que je fais, tu le fais avec moi. Tout ce que je vois, tu le vois avec moi. Où que j'aille, je t'emmène avec moi. Tu es là. Tu es toujours là. Tu ne quittes jamais mes pensées. Car il n'est pas de roses qui s'ouvrent dans le jardin, Sans que je ne pense à toi. Il n'est pas de regards d'enfants que je croise, Sans que je ne pense à toi. Il n'est pas de musiques que j'écoute, Sans que je ne pense à toi. Il n'est pas de paysages que j'admire, Sans que je ne pense à toi. Tu es là. Tu es toujours là. Marie Morel

Délivrance

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            Délivrance                                        La lumière dans ses yeux S’est éteinte comme rêves inachevés, Me laissant à genoux prier Dieu : Par pitié, qu’il soit ressuscité ! Sa voix s’en est allée tel l’écho qui se meurt, Emporté vers des profondeurs D’où s’est lesté mon cœur Et où se noient les souvenirs bonheur. Je pleure sur ce qui n’est plus, Sur ma vie qui me fait violence, Sur la terre qui s’est tue, M’étouffant sous son silence. Terrée dans ma souffrance, Je ne puis atteindre les mains tendues. Seule ma mort sera délivrance, Lorsqu’elle me rapprochera de l’enfant perdu. Marie Morel
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  Un extrait de mon livre Mon tout premier souvenir Je suis une petite fille d’à peine deux ans. J’ai le teint pâle, les yeux marron, et les cheveux très blonds avec des mèches qui me couvrent le front. Je suis ce qu’on appelle gentiment un bébé bien potelé. Je suis habillée d’une culotte bloomer et d’une petite robe en forme de brassière, le tout confectionné dans une toile de coton blanc, par maman qui est une très bonne couturière. Je suis nu-pieds. Je suis debout entre les genoux de papa, qui est assis sur un tas de planches à l’arrière d’un vieux camion rempli de bric-à-brac. Nous déménageons. Nous quittons une minuscule maison qu’on appelle ici une case, et dans laquelle je suis née, faite de bois, recouverte de paille de vétiver, au milieu d’une petite forêt de filaos. Le vétiver est une plante que l’on cultive pour la distillation de ses racines en vue d’obtenir une essence très prisée qui est utilisée en parfumerie. Ce sont ses longues feuilles qui, une f...
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                                                            Ma petite maman                                                                             Que de chemins parcourus, que de montagnes gravies ! Je te revois encore, le jour de mon départ, Hagarde, désespérée, le cœur en mille morceaux. Tu ne voulais plus croire à la vie, Puisque tes espoirs, de toutes parts, S'éparpillaient en lambeaux. Que de force et de courage tu as su te remplir ! J'ai assisté d'en haut à tous tes combats Pour résister, pour ne pas te noyer. Combien de fois as-tu sombré, avant de rejaillir  Des torrents qui bouillonnaient sous tes pas ? Des vagues ...