Ce jour de juin 2004
Tant d'années écoulées depuis le triste jour de ton décès !
La lumière s'était éteinte dans mon cœur ce jour-là,
Et je rejetais l'idée qu'elle puisse se rallumer un jour.
J'avais perdu tout espoir, figée dans ma douleur,
Anesthésiée devant ta jeunesse endormie à jamais.
La vie avait perdu tout son sens. Je n'étais plus.
Je me souviens de ma colère les jours et les mois suivants.
Je résistais. J'étais en vie. Toi, mon enfant, tu n'étais plus !
La terre, malgré mes prières, n'avait jamais cessé de tourner.
Le temps n'attendait pas. Il passait.
Il a transformé ma colère en tendresse tournée vers le ciel,
Ta courte existence en souvenir éternel
Et mon cœur en écrin pour te porter et te bercer... indéfiniment !
De longues années sans toi... avec toi !
Car il n'est pas de jours sans que je ne pense à toi.
Une silhouette, un geste, un sourire... tu es là.
Une caresse du vent, un papillon virevoltant... tu es là.
Tu es près de moi tout le temps,
Invisible mais tellement... tellement présent !
Oui, je vis aujourd’hui. Pour les miens, pour les tiens.
Pour tout ce qu'il m'est donné de vivre.
Je vis pour toi, pour moi, pour nous !
Je vis pour t'aimer mon fils, à l'infini et au-delà.
Marie Morel
Courage et force à vous nous souffrons bcp de leur absence ils dorment près du seigneur en paix
RépondreSupprimerBeau garçon quil était..courage
SupprimerJe ressens bien vos mots et cette douleur qui nous transperce le cœur !
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