J'ai effleuré ton âme

       

 J'ai effleuré ton âme

Ce n'était pas un rêve ou autre songe,
Ni le manque de toi qui souvent me ronge.
Non. C'était réel et beau, c'était fort et vivant !
J'ai senti ta présence, ton parfum.
J'ai reconnu ton souffle léger et enfantin.
De tout mon être, j'ai effleuré ton âme.
Puis tu es venu, tout en douceur,
Poser ta tête sur mon cœur
Et glisser ta main sous la mienne.
Instant pur où les mots n'ont plus de sens,
Où seules les vibrations régissent la conscience.
Doux... Ô doux moment d'un bonheur inexprimable !
Quelques minutes ? Une poignée de secondes ?
Nous étions dans un autre monde,
Là où la mort et la vie peuvent se donner rendez-vous.
Personne n'avait précisé le jour.
C'est arrivé, imprévu, par la force d'amour
Entre une mère et son enfant.
Sans doute qu'une poignée de secondes écoulées,
Mais tant de joies éprouvées
Que des années de vide en ont été comblées.
Et alors que nous nous éloignions, tout en douceur,
Nous savions au fond de notre cœur,
Que l'espoir de se retrouver un jour n'était pas perdu.
Que tout était possible...
Quand on aime à l'infini !

Marie Morel

Commentaires

  1. Tes poèmes sont toujours aussi beaux,toujours si réels et si touchants que j'en pleure à chaque fois.
    Gros bisous volants à nos Anges bisous ma Daisy.
    Fabienne

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