Ta dernière demeure
Ta dernière demeure
Le
dos courbé,
La
tête baissée,
Les
yeux humides
De
larmes timides,
Le
pas chancelant,
J’avance
doucement
Vers
ce lieu de prière
Où
je pose ma misère,
Celle
qui sans douceur
Étreint
mon cœur,
Depuis
ce triste jour
Où
tu m’as quittée pour toujours.
Puis
je repars,
L’esprit
moins hagard,
Le
cœur un peu moins serré,
Sur
mes chemins escarpés
Qui
autrefois ne l’étaient pas,
Quand
toi tu étais là.
Marie Morel
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