Les adieux (14 juin 2004)
Les adieux (14 juin 2004)
Une musique céleste emplit les voûtes de l'église
Et je sens mon cœur qui doucement s'enlise
Dans les sables mouvants de la détresse,
Les profondeurs insondables de la tristesse.
C'est le temps des adieux à mon enfant délicieux
Qui ce matin a été élu par les Dieux
Pour rejoindre les anges du ciel
Dans leur danse éternelle.
Mille regards embués se posent sur le cercueil,
Puis sur moi, m'enfermant dans un deuil
Que je ne sais pas porter,
Que je ne pourrai jamais apprivoiser.
Mes adieux signifieraient accepter l'imparfait
De ce monde que je ne comprendrai jamais.
Alors je dis juste au revoir pour ignorer le noir
Et ainsi garder l'espoir un jour de le revoir.
Marie Morel
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