Sans jamais t’oublier



      







 


Sans jamais t’oublier
 

Le triste jour de ton décès,
J’étais sûre que tout allait s’arrêter.
Que rien ni personne ne pouvait encore évoluer
Dans cet univers que toi, tu étais en train de quitter.
Que toutes les pages étaient tournées
Et le livre bien refermé.

Mais ce ne fut pas le cas.
Le lendemain et tous les autres jours, tout était là !
Les oiseaux continuaient à piailler
Sur leurs branches, haut perchés,
Les fleurs à ouvrir leurs pétales
À la fraîche rosée matinale.

Je pensais que mon cœur était mort avec toi
Et serait incapable d’être encore en émoi.
Mais je m’émerveille encore devant toute beauté
Que la nature offre à mes yeux étonnés,
Devant toute forme de vie qu’il m’est donné
D’admirer sans jamais me lasser.

Je croyais t’avoir perdu à jamais,
Mais tu es là à chaque pas que je fais.
Je te vois partout, dans le grand miroir
Que m’offre ma formidable mémoire,
Ce qui m’aide à avancer, à aimer,
Sans jamais t’oublier.

Marie Morel

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Ce jour de juin 2004

Confidence à l'enfant