Marie Morel Auteur

  Mélancolie Il fait triste et en moi il fait froid.  Je pense à toi, loin là-bas. J'ouvre les bras pour te serrer, Mais ils restent vides à en pleurer. La mélancolie qui étreint mon cœur, Avec chaque jour un peu plus d'ardeur, Semble ne plus vouloir me quitter. Alors je m'accroche désespérément au passé. La vie autrefois, le bonheur d'avant, Lorsque que nous étions si…  vivants. Je suis plus souvent de ton côté que du mien. Est-ce un mal, est-ce un bien ? Comment embrasser nos deux univers, La tête dans les étoiles et les pieds sur terre,  Avec la même douceur, la même légèreté ?  Et si demain je retrouvais un peu de sérénité… Marie Morel

        Plume d'ange Sur ma page, une plume belle et légère a glissé, Pour écrire l'histoire d'une fraternité entre deux anges. Guillaume et Olivier, trop tôt envolés, S'alliant pour apaiser le chagrin de leurs mam' anges. Ensemble, ils ont repoussé les nuages, trop gris, Pour laisser apparaître un ciel lumineux, Plein de pluie d'étoiles et de féeries, Là où ils évoluent désormais, en paix et heureux. La plume a raconté la beauté de leurs âmes d'enfant Se démenant pour connecter celles de leurs mamans. Qu'elles puissent ensemble, à tout instant, Lever les yeux pour les voir briller au firmament. Une plume belle et légère voyage depuis, Entre ciel et terre et au-delà, Effaçant si besoin une larme par-ci, Dessinant au hasard un sourire par-là. Envolée de pensées d'amour pour vous nos anges éternels ! Vos mam' anges Marie Morel                                  ...

Un berceau de fleurs Vingt ans que je couvre ton berceau de fleurs, Autant d'années sans ta voix, sans ton sourire. Mon cœur n'a jamais cessé de saigner. Pas un seul jour sans que je ne crie ton absence, Mon terrible manque de toi. Sous la force de vie qui m'emplit pourtant, J'avance pas à pas, guidée par je ne sais trop quoi. Peut-être un espoir fou de te retrouver un jour, De te serrer à nouveau dans mes bras, Là-bas, quelque part sur d'autres rivages. Que le parfum de ces jolies fleurs t'embaume  Et que leur beauté illumine tes rêves d'enfant ! Je n'aurai jamais de cesse de veiller , mon ange, Sur ton sommeil éternel. Do enfant do dans ton joli berceau ! Marie Morel

  Avec  moi  Voilà qu'arrivent à grands pas les jours du souvenir, Ceux sensés ramener à ma mémoire ton sourire, Faire tinter à mes oreilles tes éclats de rire ! Même si quelque fois, je me sens perdue Sans l'écho de ta voix qui s'est tue, Je n'ai pas besoin des pages d'un calendrier Pour te faire vivre dans mes pensées ! Mon cœur ignore les dates et s'il est léger ce matin, Il pourrait peser très lourd demain Et après-demain, mourir de chagrin ! Mon univers s'est teinté, depuis que tu es parti, D'une palette de noirs et de gris, Mais si du rose venait s'y fondre parfois, Tu admires le tableau avec moi ! Voilà pourquoi je n'aime pas les fêtes de la Toussaint Que je balaie d'un revers de main ! Tu es avec moi du matin au soir et du soir au matin ! Marie Morel

        Ma souffrance                                                                                                                                             Lorsque tombe la nuit, Quand s’estompe le bruit, Ton absence devient pesante, Insupportable et oppressante. Alors se réveille en moi, Sans foi ni loi, Une révolte sans nom Qui hurle ton prénom. Cette colère impalpable, À peine imaginable, Se déchaîne en silence Pour crier ma souffrance. Personne ne la ressent, Personne ne la comprend. Elle sévit, sans voix, Tout au fond de moi. Quand après de longues heures, Elle perd enfin de son ardeur, Je retrouve un peu d...

            Mon miroir   (Toi) De très loin, tu captes mes pensées, Quelles que soient leurs couleurs. Tu ne me vois pas avec les yeux, Mais avec le cœur. Que je marche ou que je me repose, Tu le sais. Tous mes chemins te sont familiers. Avant qu'un mot ne franchisse mes lèvres,  Déjà tu l'entends ! Tu me devances, me poursuis, m'enserres. Telle une flamme, tu éclaires en douceur, Sans jamais brûler. Savoir prodigieux qui me dépasse, Hauteur que je ne puis atteindre. Loin de ton reflet, je ne puis aller. Loin de ta clarté, je ne puis respirer. Alors je reste là,  Divine contemplation...sur une osmose rayonnante. Marie Morel

  Le sublime    Nul besoin de se parler quand seule la présence prévaut.   Les lettres, les syllabes ou les phrases sont inutiles   Entre des âmes connectées, sublimées.        Les bras qui enveloppent, tel un manteau de douceur,   Qui effacent tous les doutes et toutes les peurs,   Valent tellement plus que tous les mots.      Se reconnaître dans les yeux de l'autre,   Y lire un amour pur, une tendresse infinie,   Vaut mille paroles prononcées. Aimer en silence l'instant partagé, Aimer sans condition aucune,  Est simplement...cadeau du ciel !   Marie Morel À  l'amie