Marie Morel Auteur

Le temps qui passe... C’était il y a huit ans déjà ! Au petit matin du seize juillet, tu prenais ton envol. Depuis, pas une seule journée sans une pensée pour toi. Tu brilles si fort dans le sourire et dans les yeux de ta maman Que j’en oublie le temps passé... Et s'il est des jours où je ne la vois pas, tu visites mes nuits Et tu éclaires mes rêves de ta beauté étincelante. Huit années passées... Mais tellement présente à chaque instant ! Petite flamme, dans mon cœur tu danses éternellement. Bisous étoilés douce Clémentine ! Marie Morel

Tu reviendras demain ? Autrefois, tu vivais près de moi. Je pouvais te regarder grandir. C'était facile, évident et beau. Aujourd'hui, pour juste t'apercevoir un instant, je dois m'enfermer dans le silence, puis doucement l'apprivoiser, m'en faire une alliée. Je dois fermer les yeux car tu ne peux apparaitre que derrière mes paupières closes. C'est là que tu m'attends, tout près de ma mémoire. Le silence, les yeux fermés, une mémoire en alerte, voilà ce qu'il faut pour passer quelques minutes avec toi. Mais ça vaut son pesant d'or ! Car alors tu es vivant ! Tu es beau, tu ris, tu chantes, tu racontes ! Ta voix n'est plus lointain souvenir. Non ! Elle résonne dans tout mon être quand elle m'appelle : maman ! Ce mot dans lequel tu mettais tant de choses… Doux instant précieux, mais qui ne dure pas ! Mes paupières se battent pour s'ouvrir à la lumière. Tu vas partir… t'évanouir dans les larmes qui déjà perlent au coin...

La grande faucheuse Qu’ai-je donc fait de si horrible Pour mériter pareille douleur indicible ? Pour que toi, la grande faucheuse, L’insatiable voleuse, Emporte loin de moi Mon petit enfant roi.  N’en as-tu jamais assez De laisser derrière toi des êtres brisés ? Des pères effondrés, Des mères déchirées ! Sans états d’âmes, Tu te nourris de jeunes âmes. Que fais-tu de l’amour qui les a engendrées ? Des espoirs qui sur elles, ont été fondés ? Mais à quoi bon essayer de te raisonner ? Tu es bien incapable de penser ! Tu ne fais que ton infâme devoir, Celui d’entraîner dans le noir, Des petits êtres innocents, Ces petits êtres, nos enfants ! Marie Morel

Confinement sur toute la planète lors de l'épidémie  COVID-19 au printemps 2020 On retient son souffle ! Les matins sont calmes, sans un bruit au-dehors. La terre semble s'être endormie sous le feu de l'ennemi. L'infiniment petit, à nos yeux invisible, frappe fort Et le peuple, à genoux et en silence, crie et supplie. On retient son souffle, caché sous son toit, De peur d'attirer à soi le virus affamé Qui attaque de tout bord, ici et partout à la fois. Sur la planète, les humains deviennent des "confinés". Le temps est suspendu, on compte les morts. C'est la guerre mais à combat inégal. Nos armes sont fragiles, presque dérisoires Et l'attaquant est d'une cruauté sans égal. Une seule chance d'y échapper ! Rester caché ! Pour chacun, sacrifier un temps de son existence précieuse, Pour un jour enfin, se relever et ensemble pouvoir scander : Nous avons vaincu par notre force silencieuse ! Marie Morel

        Ô souvenir !   Fasse que tout mon être soit empli Des plus beaux moments de sa vie ! Que chaque recoin de ma mémoire soit investi, Pour que jamais ne s’installe l’oubli ! Que je me souvienne toujours De l’amour qui l’a fait naître un jour ! De la magnificence De sa courte existence ! Ô souvenir !       Fasse que résonne toujours en moi, Le son mélodieux de sa voix, Le cristallin de ses éclats de rire Et ce silence complice qui couvrait son sourire ! Que je me rappelle à chaque instant, Tous les merveilleux moments Partagés avec cet enfant chéri Que la mort m’a pris ! Marie Morel

         J'aurais tant aimé te bercer…   Dorine C'est un ange endormi Qui part pour le paradis. C’est un tout petit bébé Qui nous quitte à peine né. Elle n’aura vu la lumière Qu’à travers le ventre de sa mère, Qui ne lui aura montré sa douceur Qu’au rythme des battements de son cœur. C’est une petite merveille Tombée trop tôt dans le sommeil Et à qui nous souhaitons un éveil éternel Dans l’immensité du ciel. Tous ceux qui ont pu l’admirer Ne pourront jamais l’oublier, Car les visages d’anges restent gravés Dans les mémoires à tout jamais. Marie Morel

Cindy   Joyeux anniversaire dans les étoiles Cindy, Ma petite nièce d'amour ! Si peu de temps sur terre, Mais l'éternité pour parcourir l'univers ! Sache qu'ici personne ne t'oublie. Bisous étoilés petite poupée d'ange ! Ta tatie qui pense à toi. Marie Morel