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Affichage des articles du octobre, 2020

Le bonheur d’éternité !

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    Le bonheur d’éternité ! J’ai transformé ma mémoire En une commode aux mille tiroirs, Pour y caser tous mes souvenirs Et pouvoir à ma guise les ressortir, Chaque fois que de ta pureté, Mon cœur voudra s’abreuver ! J’ai planté dans notre jardin, Des parterres de fleurs aux mille parfums, Avec de multiples allées Que j’arpenterai à la fraîche rosée, Pour y retrouver le tien Lorsque mes matins seront trop chagrins ! J’ai sculpté dans tout mon être, Le berceau qui te fera renaître, Celui qui te bercera mieux que tous les bras, Te chantera tous les airs que tu voudras, Chaque fois que sur ton sommeil d’enfant, J’aurai besoin de veiller comme la plus tendre des mamans ! Je ferai de mon trépas une marche vers toi Et lorsque j’aurai posé ma croix, J’allumerai la flamme, Celle qui éclairera nos âmes, Quand elles auront trouvé, l’une contre l’autre bien serrée, Le bonheur d’éternité. Marie Morel

Vivre fait mal !

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  Vivre fait mal ! Quand le cœur saigne et qu'on n'en connait pas la cause, Il y a de l'espoir. Mais quand on sait pourquoi et que c'est irréversible, Alors c'est le trou noir. Il n'y a pas, près de moi, de branches auxquelles m'accrocher. Je me noie, seule. Et même si une main m'était tendue, Mes rêves anéantis m'empêcheraient de l'atteindre. Mes seules armes... mes larmes. On pleure quand on naît, quand on a peur, Quand on nous blesse, quand on meurt. On pleure pour un rien, pour tout. Vivre fait mal... j'ai mal... si fort ! Marie Morel

Des signes par milliers

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Des signes par milliers Tu viens de me quitter Et me voilà déjà aux aguets, À l’affût du moindre signe de toi Pouvant me mettre encore en émoi ! Défiant les frontières de l’inaccessible, Rejetant l’impossible, Je te cherche partout, Espérant te trouver dans tout. Dans le vent chantant, Sur les ailes d’un papillon virevoltant. Dans la douceur d’un baiser d’enfant, Sur les moutons de nuages blancs. Sous quelle forme peux-tu me visiter ? Te reconnaîtrai-je sans hésiter ? Était-ce toi, hier, dans ce petit pinson, Piaillant joyeusement au-dessus de notre maison ? Est-ce toi, ce matin, dans cette chanson que tu aimais Et qui soudain me transporte comme jamais ? Mes yeux n’auront de cesse de scruter le monde, Pour y voir chaque clin d’œil que tu laisseras dans ta ronde. Des signes par milliers Pour panser mon cœur déchiré ! Des signes par milliers Pour éclairer mes sentiers ! Te retrouver dans toute chose, mon enfant, mon amour, Pour te dire encore et encore que je t’aime pour toujours. Marie...