Marie Morel Auteur

Douce étincelle (mon ange) Devenu être de lumière, Tu éclaires les tiens Et les guides sur leur nouveau chemin. En retour, ils inondent ton ciel de prières Pour qu'il se transforme en lieu de paix De douceur et de sérénité. Ainsi ne s'éteint jamais l'étincelle Qui a brillé dans tes yeux, dans leurs yeux Et que chacun garde dans son cœur tel un bijou précieux. Marie Morel

Une deuxième chance J'ai rêvé d'une deuxième chance Que m'offrait la providence, Celle de refaire encore une fois Le chemin parcouru avec toi. En une nuit, par toutes les étapes de ta vie, Je suis passée, ébahie Devant tant de clarté Et d'incroyables moments de félicité. J'ai vécu de nouveau Tes instants les plus beaux, Je me suis nourrie de ton sourire Et me suis remplie d'autres souvenirs. Je me suis réveillée ce matin Le cœur moins lourd de chagrin, La tête légère et fière, Pleine de petits bouts de rêves éphémères. Marie Morel

  Près de moi toute l'année Voilà qu'arrivent à grands pas les jours du souvenir, Ceux sensés ramener à ma mémoire vos sourires, Faire tinter à mes oreilles vos éclats de rire ! Même si quelque fois, je me sens perdue Sans l'écho de vos voix qui se sont tues, Je n'ai pas besoin des pages d'un calendrier Pour vous faire vivre dans mes pensées ! Mon cœur ignore les dates et s'il est léger ce matin, Il pourrait peser très lourd demain Et après-demain, mourir de chagrin ! Mon univers s'est teinté, depuis que vous êtes partis, D'une palette de noirs et de gris, Mais si du rose venait s'y fondre parfois, Vous admirez le tableau avec moi ! Voilà pourquoi je n'aime pas les fêtes de la Toussaint Que je balaie d'un revers de main ! Vous êtes avec moi du matin au soir et du soir au matin ! Marie Morel

Une minute avec toi Debout au milieu de ta chambre, je fixe une photo de toi posée sur une étagère. Tu poses, souriant, beau comme jamais ! Je te parle intérieurement, en silence comme celui qui règne dans la pièce. Des années que je m'accorde ce moment en tête à tête avec toi, le soir, pour te retrouver un peu. Certains diraient que c'est insensé de s'adresser à une image, mais moi je ne le pense pas. Il ne s'agit pas de n'importe quelle image. Elle te représente, toi, mon fils. Ce soir, tout n'est pas comme d'habitude. L'atmosphère de ta chambre semble chargée  mais... étrangement douce à la fois. Je suis un rien plus bouleversée que les autres jours en te regardant. Mon cœur te crie que tu lui manques, que tu me manques... terriblement ! Mes yeux s'embuent. Ils n'ont jamais cessé de te pleurer. C'est alors que quelque chose d'impensable se produit. Je sens une main aux doigts fins se poser sur mon épaule. Je rêve ? Non, je su...